lundi 17 septembre 2007

dernière semaine de voyage...

voilà enfin le récit de ma dernière semaine au costa rica, pour ceux qui l'attendaient (càd pour toi maman).

après un dur weekend de labeur durant lequel j'ai connu la joie du tour de nuit à la reception, mon stage était bel et bien fini (avait-il un jour commencé?) et je suis partie pour mes 5 derniers jours avec Sara, une italienne que j'ai rencontrée à l'hôtel.




Direction le parc national Manuel Antonio sur la côte Pacifique centrale, où en plus de se dorer la pilule sur une plage de rêve on peut croiser tout un tas de petites bebettes : singes, paresseux, boa, et koati voleur de pique nique (véridique, les petits malins ont compris que dans les sacs plastiques des gens, il y a du manger), iguanes, et gros cafards qui courent partout à l'hôtel (ben ouais toutes les bestioles ne restent pas dans le parc naturel malheureusement).




Le seul parc national du Costa Rica où j'aurais effectivement observé des animaux, c'est dailleurs pour ça que manuel antonio est si connu (et si fréquenté), il commence d'ailleurs à y avoir des problèmes à cause des touristes qui nourissent les singes et les rendent malades.

Le lendemain, direction Uvita un peu plus au Sud. A punta uvita, adieu les touristes, la plage est déserte et rien que pour nous, et à marée basse on peut marcher sur la pointe qui s'étend au milieu de l'eau, joli spectacle du ciel qui se reflète par terre, avec gros nuages qui annoncent la pluie...




et enfin, dernier petit tour dans une cascade, décidément elles sont nombreuses dans ce pays mais elles font toujours autant de bien.


Une bonne dernière semaine de nature et de bullage, avant de passer un dernier jour à San José pour remballer les affaires.
Puis c'est déjà l'heure du retour en france après un beau séjour qui sera passé à toute vitesse.

Merci de m'avoir lue et commentée (je cherche toujours qui se cache derrière "tu profesora"), et si c'est pas déjà fait je vous revois tous très vite!!

dimanche 2 septembre 2007

que viva la noche

vendredi soir sur san jose, la jeunesse doree fait la fete, et j'en suis.

La soiree a lieu chez iriana, l'administratrice de l'hotel, dans la maison de ses parents, digne d'un magasine de deco.


Le noyau dur de l'hotel est present, c'est le cote sympa de travailler avec une bande d'amis.



bonne ambiance, musique latine et reggaeton a foison, eux ont le rythme dans la peau, mais c'est bon j'ai passe le test il parait que j'ai la "onda latina".




Demain je quitte tout ce petit monde pour me ballader sur la cote pacifique avec sara. la prochaine soiree avec eux sera sans doute ma soiree d'adieu, snif...

une journee a casa yoses

Et oui ce blog n'en rend pas vraiment compte mais pendant ces 6 semaines j'ai passe la plupart de mon temps en stage dans l'hotel casa yoses.

la journee de travail type commence a 7h par le petit dejeuner en compagnie de Maru (a droite), la receptionniste du matin, et Aracely (au centre), la femme de menage. A gauche, Sara, une italienne qui est ici pour deux mois et avec qui je vais passer mes derniers jours de vacances ici a partir de lundi.




Puis mon role principal est d'aider a la reception, mettre de l'ordre, ranger les courses, et raconter des potins.
Sur la photo Maru, Aracely, et Krissia une autre receptionniste en action.




De temps en temps je fais des permanences a la reception toute seule (la photo avec le tableau excel sur l'ordi c'est pour faire beau dans le rapport de stage, en verite je passe plus de temps sur ce blog..). Et seule pour faire tourner le business, c'est un peu plus la course. surtout quand il faut parler anglais d'un cote, espagnol au telephone d'un autre, et que, loi de l'emmerdement maximum oblige, les choses a faire arrivent toutes en meme temps.

Et maman, maintenant je comprends ce que ca veut dire un "client chiant". A l'avenir je compatirai.


Bref mine de rien, je fais quand meme un vrai stage, meme si les conditions de travail et les gens avec qui je bosse sont tres tres agreables.

samedi 1 septembre 2007

mon pain quotidien

Parce que la bouffe c'est important, je me dois de vous montrer ce qui, depuis maintenant 5 semaines, constitue le repas de base de tout bon costa ricain qui se respecte.

D'abord le traditionnel casado (litterallement mariage, en gros un peu de tout et beaucoup de rien, ou alors juste beaucoup de riz) :






Dans le sens des aiguilles d'une montre en partant de midi : la salade, en general tomate et salade verte, avec un peu de citron si on est chanceux. Puis le riz, cuit avec de la coriandre et des oignons, plutot bon, ensuite vient la seule partie variable du plat a savoir la viande, ici la version porc pour changer du poulet, les haricots rouges, entiers ou en puree pour varier les plaisirs, et enfin, ma partie preferee, les platanos fritos, sortes de grosses bananes frites.

En gros un plat plutot pas mauvais avec un peu de tout, mais on s'en lasse vite quand meme.

Peut etre est-ce pour ca que les Ticos aujourd'hui se replient sur les fast food qui poussent comme des champignons dans tous les coins de la ville. Dailleurs le costa ricain moyen est gros, voir tres gros, et le gouvernement commence a tirer la sonnette d'alarme a coup de campagne de prevention contre les maladies cardio vasculaires. Ici, et particulierement a san jose les etats-unis ne sont jamais vraiment loin.

TLC : Si o No?

Mais le vrai sujet qui divise le pays a l'heure actuelle, c'est le Tratado de Libro Comercio, ou TLC, projet de libre echange entre les etats-unis et le Costa Rica. De nombreux pays d'Amerique latine ont deja signe cet accord, qui a eu pour certains des consequences catastrophiques sur l'economie locale.


Le Costa Rica est le premier pays a soumettre cette decision a un referundum qui aura lieu en Octobre prochain. Actuellement le debat fait rage, les partisans du traite, parmi lesquels Oscar Arias, president et prix nobel de la paix, mettent en avant les avantages economiques et notamment l'acces accru aux marches americains et la creation de milliers d'emplois.

Les opposants s'inquietent en revanche pour les petits agricultures et les industries nationales qui auront du mal a faire face a la concurrence des importations nord-americaines. Ils craignent aussi des repercussions de l'accord sur l'environnement.






Les costas-ricains decideront de leur avenir le 7 octobre, seul hic : il suffit de posseder une residence au costa rica pour voter. Quand on connait le nombre de nord-americains expatries, on peut se demander si le choix sera vraiment celui des Ticos.



jeudi 30 août 2007

parlons un peu de choses serieuses

car il n'y a pas que la hauteur des vagues qui preoccupe les Ticos (du moins pas tous).

Hier je suis tombee par hasard sur une manif dans San Jose, avec en plus des banderoles et des slogans traditionnels toute une bande de gamins qui jouaient de la musique.




Apres renseignement aupres d'un des militants, j'apprends qu'il s'agit des colleges prives catholiques qui protestent contre le projet du gouvernement de ne plus financer du tout les ecoles privees (il les finance aujourd'hui en partie). 25000 eleves environ frequentent a l'heure actuelle ces ecoles privees.



Au final, une manif plutot gentillette, pour ceux qui ont vu le sketch de la manif de droite, on y etait presque, pour ceux qui ne l'ont pas vu, il faut que vous voyez ca http://www.youtube.com/watch?v=9f-INZaPcas

mercredi 29 août 2007

casa del mâles

C'est comme ca qu'on pourrait rebatiser l'hotel Casa del Mar...

Car si à Casa Yoses à San José règne une joyeuse ambiance de nanas entre la receptionniste, l'administratrice et la femme de ménage, avec déjeuner potin à la clé, à Casa del Mar je retrouve cette bonne vieille ambiance de fraternité masculine. Mais le mâle de Santa Teresa c'est autre chose que le polytechnicien à lunettes (polytechnicien à lunettes, si tu me lis - et tu me lis - ne te sens pas concerné par cette méchante géneralisation). Non le mâle de Santa Teresa vit pieds nus et en maillot de bain pour mieux exhiber sa musculature forgée par de longues heures passées dans les tioubes déchainés, sait grimper aux arbres et manier la machette comme personne.

Je vous laisse donc admirer Léo (surnommé en secret Tarzan par les deux seules nanas de la clientèle), Carlos, et Alejandro.







Faites dormir tout ca dans la petite pièce qui sert aussi de reception, et vous ressentirez (sentirez?) tout de suite l'esprit de Casa del Mâles..



de mon côté, pas de pb pour dormir au milieu de tout ca, c'est bon j'ai déjà fait l'armée...

dure semaine de labeur

3ème semaine de stage, je suis promue dans l'hostel Casa Del Mar, au bord de la plage Santa Teresa.

Ici l'activité principale, c'est le surf. Et ca se voit.



malheureusement pour moi les vagues resteront trop grosses pour que je m'initie, mon activité principale à moi sera donc de faire des pancakes le matin pour les clients et d'en manger autant que je veux, de garder l'hôtel (comprendre lire un bouquin dans un hamac) pendant que les gars vont surfer, et de profiter de ma liberté le reste du temps.


Ce qui m'a laissé le temps de connaitre la plage sous la pluie, la plage sous le soleil, la plage le soir, la plage, la plage, la plage...



vamos a la playa

Pour nous remettre de cette folle semaine d'aventure, direction la plage pour le weekend.


Au bout de la Péninsule de Nicoya, Montezuma, surnommée Montefuma par la jeunesse costa-ricaine, est un joli petit village au bord d'une grande plage de sable fin, on s'en lasse pas.

pour changer de l'eau salée on fait aussi un petit tour dans des cascades, il faut mériter la jolie vue, à cause des grosses pluies le sentier qui suit normalement le torrent est... sous le torrent. petit parcours du combattant avec sac sur la tête, manquait plus que les crocodiles.

sur la route

Mis à part l'Interamericana qui traverse le pays du nord au Sud, il y a peu de routes goudronnées (du moins en bon état) au Costa Rica. Pendant la saison des pluies, l'état des chemins est encore plus aléatoire, et s'aventurer sur la route sans 4x4 relève de l'inconscience. Mais des inconscients, il y en a, à commencer par les bus, ce qui offre de temps en temps de bonnes petites anecdotes.

Comme par exemple ce beau petit glissement de terrain qui a mis ce bus dans le fossé, pour nous rien de grave sinon un petit retard en attendant qu'un gentil pick-up vienne le sortir de là.



Mais comme le voir c'est pas le vivre, deux jours plus tard c'est nous qui sommes dans le bus quand celui-ci, un peu trop ambitieux dans le virage, s'embourbe dans le fossé, puis que le chauffeur, qui a visiblement qqs lacunes en mécanique, fait chauffer son embrayage à mort pour se sortir de là jusqu'à le griller definitivement et nous embaumer d'une bonne odeur de caoutchouc brulé. on finira à pied.

mardi 28 août 2007

le grand bleu

Etape suivante : le parc national Tenorio. Tenorio c'est un autre volcan, lui aussi en activité mais moins connu qu'Arenal. Du coup pour arriver au parc il faut un peu se decarcasser. Prendre un premier bus depuis Cañas jusqu'au trou du cul du monde, puis la-bas trouver un autochtone qui veut bien bousiller son pick-up sur les 40min du chemin le plus pourri du monde pour nous amener jusqu'a l'entrée du parc (on aura quand meme pas trop pitié de l'autochtone qui n'hésite pas a nous faire payer le prix fort pour ce service).

Mais ca vaut vraiment le coup. On ne peut pas monter sur le volcan, en revanche le sentier suit le rio Celeste, connu pour sa couleur completement irréelle d'un bleu laiteux, due aux substances bizarres que le volcan émet. et c'est vrai que c'est magnifique.




cascade, petit pont de bois, et sources chaudes avec bain thermal gratuit a condition de faire abstraction de la forte odeur de soufre, Tenorio, c'est beau.


retour aux sources

L'avantage d'aller a Monteverde, c'est d'en partir.

Surtout si l'on choisit pour cela le bus Monteverde - Cañas.

Bien loin de la foule des touristes, le bus sert de lien entre tous les petits bleds et les fermes sur la route. Visiblement le gros chauffeur poilu et son acolyte connaissent tous les passagers et les accueillent a bord a grand coup de "como estas hijo de puta" et de claquasse dans le dos.
Le bus s'arrête tous les deux metres pour deposer untel, recuperer un autre, ou porter le lait chez la mamie du coin.


Le spectacle atteint son apogée quand un concours de drague commence entre le chauffeur et son assistant (le chauffeur a un petit handicap : il doit regarder un minimum la route)


Bref un bon concentré de folklore local, le tout sur fond de jolie petite route de montagne.


Tout ca pour arriver a Cañas, pas de grand interêt touristique mais ce sera un bon camp de base pour aller au parc national Tenorio le lendemain. Et puis a Cañas, il n'y a pas de touristes mais seulement des vrais gens dans leur vraie vie, et ca, ca fait du bien.



lundi 27 août 2007

C'était louche...

Apres un transfert Van-bateau-van depuis Arenal (le transfert tradi se fait en jeep-bateau-jeep mais nous on est tombé sur une agence de hippie), nous voila du cote de monteverde, et en 3h, changement radical du payage et du climat.

Ici c'est ambiance pâturages verdoyant, on se croirait en suisse.



Mais si Monteverde est reputé, c'est pour sa "forêt de nuage" (pour son fromage aussi mais franchement c'est bien parce que c'est le seul fromage du costa rica qu'il peut se vanter d'etre le meilleur).
Et bien vite on se rend compte que les nuages sont en effet tres present, si present qu'on finit par se dire que "foret de nuage", c'est un bien joli concept pour vendre aux touristes un endroit ou, concretement, il fait un temps pourri toute l'année.



On a pensé réimporter cette idée de génie en France pour revaloriser le plateau de Saclay...
Je vous laisse admirer le "point de vue" (veridique c'est ce qu'il y avait ecrit)

Et la version tropicale des marches de Lozere, pour les initiés...


Le Lonely Planet, bible du voyageur, dit que Monteverde est un incontournable d'un sejour au costa rica, nous on a surtout trouvé que c'était une bonne blague, et on était pas mécontent de repartir vers le soleil.

le volcan de jurassic park

vous vous rappelez peut-être la premiere scene du film jurrasic park, ou l'on survole le parc en question, (bon ok vous vous en rappelez pas et moi non plus mais faisons comme si), et bien cette scene a ete tournée au costa rica et le volcan qu'on appercoit est le volcan Arenal, le plus actif d'amerique centrale.


Depuis la petite ville de Fortuna (sans grand interêt a part la belle vue sur le volcan) on peut se rapprocher du monstre qui crache de la fumee et quelques gros caillous en allant au parc national arenal. le chemin ne monte pas bien loin pour des raisons de securité mais on s'approche suffisamment pour entendre les explosions et voir les roches rouler sur le flanc du volcan, assez impressionnant.




Et enfin une derniere jolie vue sur le volcan depuis le lac arenal que l'on traverse en bateau pour aller vers notre prochaine etape, Monteverde.